Programme de Restructuration des Entreprises en Difficulté (PRED)

PRESENTATION

Le Programme de Restructuration des Entreprises en Difficulté (PRED) initié en 2009 par le Gouvernement du Burkina Faso, est l’une des réponses du Gouvernement aux nombreuses sollicitations du secteur privé national face aux effets des différentes crises financières qui ont ébranlé leurs fondamentaux de gestion. Son coût global est de 10 145 000 000 de francs CFA.

Ce programme a permis et va permettre à de nombreuses entreprises nationales d’effectuer les choix stratégiques nécessaires pour affronter, dans les meilleures conditions, la concurrence sur les différents marchés et tirer profit des opportunités d’exportation qu’offrent l’UEMOA, la CEDEAO et plus globalement les marchés internationaux. La recherche de plus de compétitivité est le principe fondateur de la Restructuration des Entreprises en Difficulté au Burkina Faso, à travers leur mise à niveaux technologique, commerciale et managériale.

OBJECTIFS

Objectif global

Le Programme National de Restructuration des Entreprises en Difficultés (PRED) vise la relance de la production des entreprises industrielles et de services, à la promotion de l’investissement, de l’emploi et l’amélioration de la compétitivité de l’économie burkinabé.

Objectifs spécifiques

  • Réaliser le diagnostic stratégique assorti de l’élaboration des plans de restructuration et de mise à niveau des entreprises en difficulté ;
  • Accompagner financièrement les entreprises dans la mise en œuvre des plans de restructuration et de mise à niveau ;
  • Suivre et évaluer la mise en œuvre des plans de restructuration et de mise à niveau.

 

CRITÈRES D’ADHÉSIONS

Pour bénéficier de l’accompagnement du PRED, les entreprises candidates se doivent de remplir les critères ci-après :

  • Adhésion volontaire du chef d’entreprise ;
  • Être une entreprise privée de droit burkinabé ;
  • Avoir plus de trois (03) années d’existence et être fiscalement identifier ;
  • Être toujours en activité et ne pas faire l’objet d’une procédure de redressement judiciaire ou de liquidation ;
  • Avoir un chiffre d’affaires annuel supérieur à deux cent cinquante millions  (250 000 000) de francs CFA ;
  • Produire des états financiers certifiés des trois (03) derniers exercices.

 

MODE D’INTERVENTION

  • ASSISTANCE TECHNIQUE

L’assistance technique consiste à :

  • La réalisation d’un pré-diagnostic

Elle permet de confirmer ou d’infirmer l’éligibilité de l’entreprise au bénéfice du PRED.

  • La réalisation d’un diagnostic stratégique

Elle consiste en une analyse de toutes les fonctions de l’entreprise et en la formulation d’un plan de restructuration et de mise à niveau regroupant les orientations stratégiques et les investissements (matériels et immatériels) nécessaire à la relance de l’entreprise ;

  • Le suivi de la mise en œuvre des plans de restructuration et de mise à niveau

Il consiste à assister l’entreprise dans la mise en œuvre de son plan. Il est réalisé l’équipe technique de BRMN et par les bureaux d’études recrutés à cet effet.

  • ASSISTANCE FINANCIÈRE

Dans la mise en œuvre du PRED, un Fonds de Restructuration des Entreprises (FRE) a été créé par l’arrêté conjoint n0 2010-1 036/MCPEA/MEF du 16 septembre 2010.

L’intervention du FRE consiste à accorder :

    • Une subvention pour la réalisation des diagnostics stratégiques et le suivi de la mise en œuvre des plans de restructuration et de mise à niveau.

La réalisation du pré-diagnostic, du diagnostic stratégique et le suivi des plans de restructuration et de mise à niveau est totalement subventionnée par le PRED ;

    • Un crédit pour le maximum de cinq cent (500) millions de francs CFA

Pour la mise en œuvre du plan de restructuration et de mise à niveau, le PRED accorde un crédit de 500 millions dont 400 millions consacrés au financement de l’investissement et 100 millions à celui du fond de roulement ;

    • Une prise de participation en portage

Le PRED offre une possibilité de prise de participation au capital de l’entreprise. S’étalant sur une durée de 05 ans, cette prise de participation ne doit excéder 400 millions représentant au maximum 25% du capital social de l’entreprise sur une durée maximale de cinq ans ;

    • Une prime

Pour avoir réussi la mise en œuvre de leur plan, les entreprises peuvent bénéficier d’une prime de 50 millions dans le but de financer des actions de renforcement de la gouvernance.

 

RÉSULTATS ATTEINTS PAR LE PRED

L’Etat burkinabé à travers le PRED a mobilisé :

  • Près de cinq cent (500) millions pour la réalisation des diagnostics stratégiques ;
  • Plus de huit (08) milliards pour le financement des investissements ;
  • Deux (02) milliards pour le financement du fonds de roulement ;
  • Cent (100) millions pour le payement des primes.

Ces ressources ont permis d’accompagner une trentaine d’entreprises et par ricochet de maintenir plus de 2 000 emplois directs.

A ce jour, le PRED a largement contribué au rayonnement de certaines entreprises qui font la fierté de l’industrie Burkinabé.

Programme de Restructuration et de Mise à Niveau de l’industrie des Etats membres de l’UEMOA (PRMN)

Programme de Restructuration et de Mise à Niveau de l’industrie

Le Programme de Restructuration et de Mise à Niveau de l’industrie des Etats membres de l’UEMOA (PRMN) matérialise la volonté de l’UEMOA d’intégrer et de positionner avantageusement son secteur productif dans le contexte concurrentiel des accords de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et la perspective de l’entrée en vigueur de l’Accord de Partenariat Economique avec l’Europe (APE).

Le PRMN a pour objectif principal de relancer la production industrielle, de promouvoir l’investissement, l’emploi et l’amélioration de la compétitivité des économies aux niveaux régional et international.

La mise en œuvre du Programme de Restructuration et de Mise à Niveau des états membres de l’UEMOA (PRMN), devrait concerner deux phases que sont la (i) phase pilote et (ii) la phase de déploiement. Seule la phase pilote a été opérationnalisée et a servi de tremplin à l’élaboration et à la validation des différents outils méthodologiques.

Phase de déploiement

Pour la phase de déploiement, l’UEMOA envisage la restructuration et / ou la mise à niveau de 880 entreprises industrielles provenant de tous les sous-secteurs de l’économie, dans les 8 pays de l’Union. Elle va également coïncider avec la mise en œuvre des programmes nationaux élaborés au cours de la phase pilote. Le Programme national du Burkina Faso, adopté en juillet 2010, aura la déclinaison ci-après :
LES RÉSULTATS DIRECTS ATTENDUS CONCERNENT

  • le maintien ou la croissance des parts de marché des entreprises (renforcement de leurs positions sur le marché national, régional ou international)
  • l’augmentation de la productivité interne (baisse des coûts de production)
  • l’augmentation de la rentabilité
  • la régularité de la production et de sa qualité.


LES RÉSULTATS INDUITS ATTENDUS SONT

  • la création d’emploi
  • un accroissement des exportations et une diversification des marchés
  • l’amélioration de l’offre de services d’appui et de conseil parapublics et privés
  • l’amélioration de l’offre financière en direction des PME-PMI
  • la diffusion de technologies et de méthodes de gestion modernes
  • l’amélioration des échanges interentreprises et de l’intégration du tissu économique.


LES CIBLES DU PROGRAMME
La cible du programme est celle des entreprises « dynamiques » ayant une capacité d’entraînement et/ou de densification du tissu économique. On entend par entreprises dynamiques, celles qui ont la volonté de relever les défis de la mondialisation et du commerce international, soit en développant des positions de leader sur leur marché national et sous régional (face aux flux d’importations), soit en s’attaquant aux marchés extérieurs notamment par la recherche de niches d’exportation.


ARCHITECTURE DU SYSTÈME
L’architecture du système de mise à niveau pour les entreprises relèvera d’un dispositif national pérenne commun à l’ensemble des interventions en faveur de la mise à niveau des entreprises. Il comprendra :

  • Le Comité de Pilotage National
  • Le Bureau de Restructuration et de Mise à Niveau
  • Les institutions d’appui au secteur privé
  • Les organisations professionnelles
  • Le secteur financier
  • Les cabinets de consultants
  • Les commissaires aux comptes


LES COMPOSANTES DU PROGRAMME
Le Programme National de RMN, d’un coût global de huit milliards six cent quarante-sept millions neuf cent soixante-quatre mille (8 647 964 000) francs CFA, comprend quatre composantes :

  • La composante 1 « Renforcement des capacités institutionnelles » vise à appuyer les principaux acteurs du PRMN (ministère chargé de l’industrie, CPN et BRMN) au travers de la mise en place de plans de formation, d’outils et procédures de gestion, etc.
  • La composante 2 « Renforcement des capacités des services d’appui et de conseil  » vise à développer et à renforcer les capacités des services d’appui dans le domaine de la restructuration et mise à niveau des entreprises au travers de l’appui technique à la CCI-BF, la formation des bureaux d’études et de conseils à l’industrie à l’accompagnement des entreprises dans leurs processus de restructuration et de mise à niveau. Ce renforcement des bureaux devrait permettre d’internaliser la démarche et améliorer par la même occasion leur réactivité aux diverses sollicitations dans le cadre de la conduite du programme national.
  • La composante 3 « Programme national d’appui à la restructuration et à la mise à niveau des entreprises  » vise (i) à restructurer les entreprises présentant des capacités de redressement en mettant en place des plans de restructuration ; et (ii) à améliorer la compétitivité des entreprises, au travers de plans de mise à niveau.
  • Composante 4 « appui à l’organisation et au renforcement des capacités du secteur informel productif de l’industrie manufacturière, des BTP et du Tourisme », avec pour objectif essentiel d’aider à la mise à niveau organisationnelle et technique des acteurs de ces secteurs, en appui au secteur formel. En effet de nombreuses entreprises font à ce jour de la sous traitance avec le secteur informel, qui leur fourni des produits et prestations diverses.


La mise en œuvre de ce programme au cours de la phase de déploiement va concerner les sous-secteurs d’activités que sont (i) les Bâtiments et travaux publics, (ii) les industries touristiques, (iii) l’industrie manufacturière et (iv) le centre ou structure d’appui technique à l’entreprise.

Phase de pilotage

L’exécution de la phase pilote a été confiée à l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), et les entreprises candidates volontaires ont été sélectionnées sur la base des critères d’adhésion ci-après :

  • Justifier son fonctionnement lors des deux dernières années;
  • justifier d’un nombre de salariés au moins égale à 10;
  • avoir le statut d’entreprise de l’espace UEMOA;
  • ne pas être en cessation de paiement selon le cadre règlementaire de l’OHADA;
  • justifier d’un taux d’encadrement permettant de gérer un processus de restructuration ou de mise à niveau ;
  • être orientée sur une niche de marché potentiellement porteuse;
  • justifier d’un potentiel de croissance en termes d’investissement et d’emploi.

 

Pour ce qui est des organes de pilotage, la Commission de l’UEMOA, initiateur du PRMN, agit pour le compte de l’Union en recourant à des actes de ses organes. Au plan opérationnel, il a été créé :

  • Le Comité de Pilotage Régional (CPR) composé de représentants de la commission de l’UEMOA, de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), de la Chambre Consulaire Régionale (CCR), des représentants des Etats, des banques et du secteur privé.
  • La Cellule Technique de Restructuration et de Mise à Niveau (CTRMN) de l’ONUDI rattachée au département de l’Industrie de la Commission de l’UEMOA qui a assuré l’exécution technique du Programme au niveau régional et apporté un appui méthodologique aux Bureaux nationaux de Restructuration et de Mise à Niveau.


Au niveau national le dispositif institutionnel comprend :

  • Le Comité de Pilotage National (CPN) qui est l’organe d’orientation et de définition des priorités
  • Et le BRMN, structure opérationnelle, chargée de l’accompagnement des entreprises et de la mise en œuvre des orientations fixées par le CPN.

Ce programme, élaboré à la faveur de la phase pilote du PRMN, d’un coût global de huit milliards six cent quarante-sept millions neuf cent soixante-quatre mille (8 647 964 000) francs CFA, comprend quatre composantes:

  • La composante 1 « Renforcement des capacités institutionnelles»
  • La composante 2 « Renforcement des capacités des services d’appui et de conseil»
  • La composante 3 «Programme national d’appui à la restructuration et à la mise à niveau des entreprises» vise (i) à restructurer les entreprises présentant des capacités de redressement en mettant en place des plans de restructuration ; et (ii) à améliorer la compétitivité des entreprises, au travers de plans de mise à niveau.
  • Composante 4 « appui à l’organisation et au renforcement des capacités du secteur informel productif de l’industrie manufacturière, des BTP et du Tourisme», avec pour objectif essentiel d’aider à la mise à niveau organisationnelle et technique des acteurs de ces secteurs, en appui au secteur formel.

Sa mise en œuvre est en attente de la mobilisation des ressources financières

Critères d’éligibilité

  • Industrie manufacturière
  • Bâtiments et travaux publics
  • Industrie touristique
Critères d’éligibilité

  • Structures/Centres d’appui
Critères d’éligibilité pour les entreprises existantes depuis au moins deux ans Cabinets de conseil
  • Adhésion volontaire du chef d’entreprise au Programme
  • Justifier d’une existence et de l’exercice de ses activités depuis au moins deux ans à travers un numéro du RCCM, un numéro IFU
  • L’entreprise ne doit pas être en liquidation ou en procédure de règlement judiciaire conformément aux règles OHADA
  • L’entreprise doit faire partie des secteurs sus cités (industrie manufacturière, BTP, Tourisme)
  • Fournir au BRMN, les deux derniers états financiers acceptés par l’administration fiscale
  • S’engager à recruter au moins 2 stagiaires par an (pour les grandes et moyennes entreprises) et au moins 1 stagiaire pour les (micro et petites entreprises
  • L’entreprise doit avoir un potentiel de croissance (en termes d’investissements, d’emplois ou d’exportation)
  • L’entreprise doit s’engager à mettre en œuvre les recommandations issues du processus de restructuration et de mise à niveau
  • Adhésion volontaire de la société au programme
  • Justifier d’une existence et de l’exercice de ses activités depuis au moins cinq ans à travers un numéro du RCCM, un numéro IFU
  • Justifier le fonctionnement de la société d’au moins cinq ans
  • Justifier de références d’accompagnement d’entreprises (ou d’organisations) dans un ou plusieurs domaines d’activité retenus par le Programme national (audit, gestion, finance, commercial, qualité, technique, juridique, …) au cours des cinq dernières années
  • Justifier d’au moins 4 salarié dans l’entreprise
  • Fournir au BRMN, les deux derniers états doit s’engager à fournir des états financiers acceptés par l’administration fiscale
  • S’engager à recruter au moins 1 stagiaire par an
  • L’entreprise doit s’engager à mettre en œuvre les recommandations issu

Programme d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest – Burkina Faso (PACAO-BF)

Programme d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest – Burkina Faso (PACAO-BF)

Dans le but de booster en Afrique de l’Ouest le secteur privé, moteur de croissance et de développement, l’Union Européenne a initié un programme régional, dénommé « Programme d’Appui à la Compétitivité de l’Afrique de l’Ouest (PACAO) » pour renforcer la compétitivité des entreprises. Cette initiative, qui est mise en œuvre dans les quinze pays de la CEDEAO (Bénin, Burkina, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo) et la Mauritanie, se déploie en vue d’améliorer le niveau de production, de transformation et d’exportation de biens et services compétitifs à plus forte valeur ajoutée en cohérence avec les stratégies régionale et nationale d’industrialisation et de développement des PME. Pour ce faire, dans chacun des pays suscités, le PACAO compte améliorer la performance des secteurs prioritaires, des chaines de valeurs cibles et des services connexes en stimulant leur contribution à l’industrie, au commerce régional, aux exportations et à la création d’emplois durables.

Conçu selon une approche chaînes de valeur, le volet Burkina Faso du programme cible trois (3) filières à savoir l’huile et dérivés du coton, le miel et dérivés, et les services du solaire.

En vue de l’opérationnalisation du volet Burkina Faso du PACAO, la Délégation de l’Union européenne au Burkina Faso et le Gouvernement du Burkina Faso ont désigné la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF) comme agence d’exécution.

Résumé exécutif

Titre du projet Programme d’Appui à la Compétitivité de l’Afrique de l’Ouest-Volet Burkina Faso (PACAO-BF)
Accord de financement FED/2018/040-866
Chaines de valeur Huilerie, miel et services du solaire.
Groupes cibles Les entreprises, les organisations professionnelles et les structures de services et de financement des trois (3) chaînes de valeurs (apiculture, services liés au solaire et huile de coton).
Objectif global Contribuer à la transformation structurelle de l’économie par la production de biens et services compétitifs et à plus haute valeur ajoutée pour assurer la croissance, la création d’emplois qualifiés et durables ainsi que l’augmentation des exportations et des revenus en lien avec l’axe 3 du PNDES.
Objectif spécifique Améliorer la performance des différents acteurs bénéficiaires intervenant dans les chaines de valeurs cibles (graines de coton, miel et énergie solaire) en renforçant leur capacité de production, de transformation et d’exportation et de stimuler ainsi leur contribution au développement industriel national, au commerce et chaines de valeur régionales et à l’exportation.
Principaux résultats Résultat BF 1.1 : Les entreprises et/ou sociétés coopératives des chaines de valeur cibles sont mises à niveau, la qualité de leurs produits et services est améliorée et leurs ventes et exportations augmentent.

  • Résultat BF 1.1.A Les entreprises de la grappe huile de coton produisent des produits compétitifs de qualité échangés sur le marché national et régional.
  • Résultat BF 1.1.B Les PME/TPE et les sociétés coopératives de la chaine de valeur apiculture ont augmenté leurs capacités de produire en qualité, de transformer et de commercialiser le miel et dérivés conformes aux exigences des acheteurs sur les marchés extérieurs.
  • Résultat BF 1.1.C Le cluster solaire est structuré et les entreprises membres sont mises à niveau et accompagnées sur le marché national et régional et parviennent à établir des partenariats d’affaires commerciaux et techniques viables et fonctionnels avec des partenaires internationaux.

Résultat BF 1.2 : Le système qualité et de formation dans le domaine de l’apiculture, de l’huile de coton et de l’énergie solaire est renforcé.

Résultat BF 2.1 : Le cadre national pour le développement des entreprises est renforcé.

  • Résultat BF 2.1.A Le cadre législatif et règlementaires pour la compétitivité des chaines de valeurs cibles est amélioré.
  • Résultat BF 2.1.B Le dialogue public- privé est amélioré.
Montant de la convention 6 755 002 Euros, soit 4 430 990 764 FCFA
Partenaires financiers
  • Commission de l’Union Européenne pour 6.000.000 Euros soit 3.935.742.000 FCFA
  • Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso pour 755.000 Euros soit 495.247.535 FCFA
Structures de mise en œuvre Le Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID) est le maître d’ouvrage et Ordonnateur national du FED. Le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) qui assure la tutelle technique du programme est le maitre d’œuvre. La CCI-BF désignée comme agence d’exécution est le maître d’œuvre délégué et joue le rôle de pouvoir adjudicateur. Les Organes qui régissent le fonctionnement du programme sont le Comité de Revue (CR) et le Comité d’Orientation et de Suivi (COS).
Durée du projet 2019-2023 (4 ans).

 

Dans le cadre de l’opérationnalisation du PACAO-BF, le BRMN a été sollicité pour la mise à niveau de quarante (40) entreprises de la filière huile de coton et dérivés ainsi que vingt (20) entreprises des services de l’énergie solaire pour l’atteinte des objectifs du programme.

Conformément aux programmes de travail annuels budgétisés (PTAB) 2020 et 2021, le BRMN a travaillé à la réalisation de diagnostics stratégiques assortie de plan de mise à niveau de quarante (40) entreprises de la filière huile de coton et dérivé et de vingt (20) entreprises du domaine de l’énergie solaire.

Pour l’exercice 2022, le BRMN travaille à l’opérationnalisation des plans de mise à niveau des différentes entreprises diagnostiquées.

Programme FRE- COVID

Au plan sanitaire et économique, le Burkina Faso, à l’instar d’autres pays, n’a pas été épargné par les conséquences néfastes de l’épidémie du COVID 19. Pour atténuer les effets exacerbés de la pandémie sur son économie, le Gouvernement a pris des mesures de soutien et de relance de l’économie.

RAPPEL DES MESURES DE SOUTIEN DE RELANCE ET DE L’ÉCONOMIE

  1. La mise en place d’un fonds de relance économique des entreprises en difficultés d’un montant de 100 milliards FCFA ;
  2. L’acquisition d’intrants agricoles et d’aliments pour bétail pour le soutien à la production vivrière et pastorale, d’un montant de 30 milliards FCFA ;
  3. L’instauration d’un fonds de solidarité au profit des acteurs du secteur informel, en particulier pour les femmes, pour la relance des activités de commerce des légumes et fruits, d’un montant de 5 milliards FCFA ;
  4. Le financement de la recherche sur les maladies infectieuses et la production de médicaments pour un montant de 15 milliards FCFA ;
  5. La poursuite du règlement de la dette intérieure.

 

LES DIFFÉRENTS GUICHETS MIS EN PLACE

Le choix a été d’utiliser les canaux des structures de financement et d’appui aux entreprises personnes physiques ou morales (Grandes entreprises, PME/PMI, Secteur informel) déjà existantes :

  1. °) Système bancaire ou Guichet Grandes entreprises (GE) dédié aux entreprises ayant un chiffre d’affaires supérieur ou égal à deux (02) milliards F CFA,
    • Taux d’intérêt banque : 5,5% l’an HT, Taux bonifié FBDES : 1,5% l’an ;
    • Taux de sortie : 4% l’an HT.
  2. °) Guichet PME/PMI dédié aux entreprises ayant un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 30 millions F CFA et inférieur à deux (02) milliards F CFA ;
    • Taux d’intérêt banque : 5 % l’an HT, Taux bonifié FBDES : 1,5% l’an ;
    • Taux de sortie : 3,5% l’an HT.
  3. °) Système Fonds Nationaux de Financement ou Guichet Très petites entreprises (TPE) dédié aux entreprises ayant un chiffre d’affaires inférieur à trente (30) millions F CFA
    • Taux de sortie : 3,5% l’an HT.
  4. °) Autres appuis financiers :
    • dépôt en compte courant d’associés de 3,5 milliards F CFA sous forme d’appui à Air Burkina;
    • arriérés des médias et agences de voyage: 2 milliards F CFA ;
    • chômage technique total des entreprises des sous-secteurs transport-voyageur, hôtellerie-restauration et arriérés dus APHRB: 1,5 milliard F CFA.

 

FRE-COVID / GUICHET BRMN

La mise en œuvre du volet social en faveur du sous-secteur transport-voyageur et du sous-secteur hôtellerie-restauration, a été confiée au BRMN et a concerné deux (02) modes d’intervention :

  • Apurement arriérés dus à certains membres de l’Association patronale des Hôteliers et Restaurateurs du Burkina (APHRB) ;
  • Prise en charge des 70% des salaires et cotisations sociales des employés des sous-secteurs transport voyageurs et hôtelleries /restaurateurs.

 

ÉTAT DE MISE EN ŒUVRE AU 31/12/2021

 

Apurement des arriérés :

65 établissements ont produit leurs créances pour un montant de 750 660 290 FCFA dont :

  • 61 dossiers de créances d’hôteliers et restaurateurs correspondant à 147 factures d’un montant total de 642 449 418 FCFA, ont été apurés ;
  • 1 dossier déclaré et non encore parvenu au BRMN : (61 230 FCFA) ;
  • 7 dossiers d’un montant de 102 699 642 FCFA, rejetés.

Prise en charge des 70% des salaires et cotisations sociales du personnel déclaré à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) :

  • 80 entreprises employant 4 877 travailleurs déclarés à la CNSS ont bénéficié d’une subvention de 505 730 285 FCFA ;
  • 4 entreprises employant 64 employés ont leurs dossiers de subvention d’un montant de 4 726 497 FCFA, encours de traitement.

TAUX D’EXÉCUTION

Éléments Apurement arriérés / hôteliers Prise en charge 70% salaire et cotisation CNSS Montant alloue à la prise en charge
FONDS DÉBLOQUES (A) 670 547 622 683 978 877 1 354 526 499
PAIEMENTS EFFECTUES (B) 642 449 418 505 730 285 1 148 179 703
Engagements ( dossiers en cours de traitement) (C)   4 726 497 4 726 497
SOLDE  (S=A-B-C) 28 098 204 173 522 095 201 620 299
TAUX D’EXÉCUTION 95,81% 74,63% 85,12%

PERSPECTIVES

La mobilisation de ressources nécessaires pour la prise en charge des deux mois restants (mai et juin 2020) en ce qui concerne le chômage technique total des entreprises des sous-secteurs transport-voyageur, hôtellerie-restauration est en cours.

Projet de Mise à Niveau des Unités de Transformation d’Anacarde du Burkina Faso (ProMUTAB)

Projet de Mise à Niveau des Unités de Transformation d’Anacarde du Burkina Faso (ProMUTAB)

Au Burkina Faso, les produits du cajou occupent le quatrième rang des produits exportés après l’or, le coton et le sésame (balance commerciale et commerce extérieur 2015) avec une valeur monétaire de plus de 51 milliards. La filière anacarde mobilise à ce jour plus de 45 000 ménages avec une production nationale de 100 000 tonnes et un taux de transformation de seulement 10%. Fort du potentiel de la filière, l’Etat à travers le Conseil Burkinabé de l’Anacarde (CBA) a depuis 2019 mis en œuvre plusieurs initiatives de développement de la filière.

Ainsi dans le cadre de la mise en œuvre de ces activités notamment l’accompagnement des unités de transformation d’anacarde, le CBA a initié un partenariat avec le Bureau de Restructuration et de Mise à Niveau (BRMN).

Objectif de la convention

A travers la signature de la convention intervenue le 23 avril 2021, le BRMN a réalisé en 2021, au profit du CBA, l’état des lieux du maillon de la transformation de la noix de cajou. Dans le cadre de cette activité, vingt-une (21) unités de transformation d’anacarde ont été pré-diagnostiquées ce qui servi de collecter les valeurs de référence sur le maillon de transformation de l’anacarde, valeurs de référence ayant servi à la formulation du Projet de Mise à niveau des Unités de Transformation d’Anacarde du Burkina Faso (ProMUTAB).

Perspectives

D’un coût global d’environ 2,4 milliards de FCFA, le ProMUTAB se veut être un instrument d’amélioration de la compétitivité des unités de transformation d’anacarde à travers le renforcement de leurs capacités productives. S’étalant sur la période 2022-2024, l’opérationnalisation du ProMUTAB permettra de :

  • accompagner les unités de transformation pour l’acquisition d’équipements modernes de production ;
  • renforcer les capacités du capital humain des unités de transformation ;
  • appuyer à la certification des produits des unités de transformation.

Les interventions du ProMUTAB se feront de trois (03) façons à savoir :

  • la mise à niveau spécifique 

La mise à niveau spécifique cible une fonction précise de l’unité de transformation. Elle sera destinée aux unités bien structurées et ayant une capacité de transformation supérieure à 1 500 tonnes de noix de cajou par an.

  • la mise à niveau globale 

La mise à niveau globale vise un nivellement de l’ensemble des fonctions de l’unité. Elle sera destinée aux unités ayant une capacité de production inférieure ou égale à 1 500 tonnes.

  • la mise à niveau groupée

La mise à niveau groupée sera faite à l’endroit des unités rencontrant des difficultés similaires. Elle concernera uniquement les formations et sera intégralement pris en charge par le projet.

 

Récapitulatif de l’intervention du ProMUTAB

 

 

Produit

Capacité de production en Tonne Niveau technologique (unités disposant de) Réalisation de diagnostics Acquisition d’équipements (en % du besoin de financement) Renforcement du capital humain Certification

de la production des unités

Mise à niveau groupée 100% 100%
Mise à niveau globale ≤ 1500 -Calibreuse manuelle ou pas

-Décortiqueuse manuelle

100% 80% sans excéder 50 millions 80% sans excéder 05 millions 80% sans excéder 14,4 millions
Mise à niveau spécifique

 

>1 500 Calibreuses automatiques ;

-Décortiqueuse automatique.

 

100% 60% sans excéder 50 millions 60% sans excéder 05 millions 80% sans excéder 14,4 millions

 

Dans le cadre de la mise en œuvre du ProMUTAB, le BRMN devra réaliser le diagnostic stratégique de vingt (20) unités de transformation d’anacarde.

En somme, la réussite du du projet permettra de :

  • consolider de plus de 7 830 emplois dont 91 % assurés par des femmes ;
  • créer d’environ 800 nouveaux emplois ;
  • accroitre de 10% le chiffre d’affaires des unités de transformation bénéficiaires qui en 2020 était de 13,17 milliards de francs CFA ;
  • contribuer l’augmentation du taux de transformation de la noix de cajou au niveau national (10% en 2020) ;
  • baisser le taux de pollution des unités à travers l’utilisation d’équipements modernes et moins polluants.